La 152e session du Conseil exécutif de l'OMS, qui s'est tenue du 30 janvier au 7 février 2023, a examiné le rapport du directeur général de l'OMS intitulé Réorienter les systèmes de santé vers les soins de santé primaires en tant que fondement solide de la couverture sanitaire universelle, ainsi que les préparatifs d'une réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations unies sur la couverture sanitaire universelle.
À cette occasion, la Fédération mondiale du cœur a publié une déclaration au nom des membres suivants de la Coalition mondiale pour la santé circulatoire: Alliance de la convention-cadre pour la lutte antitabac, Alliance internationale des organisations de patients, Fédération internationale du diabète, Société internationale d'hypertension, Société internationale de néphrologie, Ligue mondiale de l'hypertension et Organisation mondiale des accidents vasculaires cérébraux.
Nous prenons note avec déception du rapport du directeur général, qui reconnaît que le monde n'est pas sur la bonne voie pour atteindre les objectifs de l'ODD 3, mais nous nous félicitons des orientations précieuses données aux États membres dans les quatre domaines d'action prioritaires.
Les maladies circulatoires, notamment les cardiopathies, les accidents vasculaires cérébraux, le diabète et les maladies rénales, sont la première cause de décès et d'invalidité dans le monde, entraînant plus de 20 millions de décès et 374 millions d'années de vie en bonne santé perdues chaque année. En l'absence de santé publique universelle, la nature chronique des maladies circulatoires a un impact catastrophique sur le développement d'un pays et est responsable de la pauvreté générationnelle que connaissent de nombreux pays à faible revenu. Comme le souligne le rapport, 90 % des interventions essentielles pour la santé publique universelle peuvent être assurées par les soins de santé primaires. C'est pourquoi la Coalition mondiale pour la santé circulatoire appelle les États membres à
- Accélérer les progrès vers l'UHC grâce à des systèmes de soins de santé primaires solides et bien financés, y compris des investissements dans les médicaments familiaux le cas échéant, sur la base des principes de qualité, d'équité, d'accessibilité et d'abordabilité.
- Garantir un financement adéquat et durable des services de santé circulatoire et leur disponibilité, dans le cadre des stratégies nationales de santé publique universelle, y compris pour la prévention, les traitements aigus et chroniques et la réadaptation, tout en intégrant les innovations numériques dans le domaine de la santé circulatoire.
- Inclure des interventions rentables en matière de santé circulatoire qui s'attaquent également à leurs facteurs de risque dans les ensembles nationaux d'interventions essentielles à fournir au niveau des soins de santé primaires, en s'inspirant des exemples de l'annexe 3 du plan d'action mondial de l'OMS contre les maladies non transmissibles et de l'ensemble de mesures techniques de HEARTS.
- Impliquer les personnes vivant avec des maladies non transmissibles et des troubles circulatoires pour que la santé publique soit centrée sur l'être humain
Enfin, nous souhaitons également apporter notre soutien à la résolution sur les diagnostics et demander aux États membres de l'examiner lors de la prochaine 76e Assemblée mondiale de la santé. La mise en œuvre de ces recommandations peut contribuer de manière significative à la réduction du fardeau des maladies circulatoires et à la réduction de la pauvreté.
Membres de la circonscription :
- Alliance de la convention-cadre pour la lutte antitabac (ACC)
- Alliance internationale des organisations de patients (IAPO)
- Collège international des chirurgiens (ICS)
- Fédération internationale du diabète (FID)
- Société internationale de néphrologie (ISN)
- PATH
- Fédération mondiale du cœur (FMC)
- Ligue mondiale de l'hypertension (WHL)
- Organisation mondiale des médecins de famille (WONCA)
- Organisation mondiale de l'AVC (WSO)
